Tu as déjà joué au tir à la corde quand tu étais enfant ? (ou adulte, je ne juge pas). Si non, tu as peut-être déjà regardé Intervilles au cours de ta tendre enfance (ok, ça ça ne nous rajeunit vraiment).
Tu sais, c’est ce jeu où deux équipes tiennent chacune un bout de la corde et doivent tirer aussi fort que possible. L’équipe la plus faible se retrouve le nez dans l’eau de la piscine gonflable placée entre les deux.
Si tu ne vois pas de quoi je parle, le jeu est aussi présenté dans Squid Game. Bon, le sort n’est pas tout à fait le même. Mais le principe est identique.
Lorsqu’on ne la connaît pas bien, vue de loin la relation entre référencement organique (SEO) et référencement payant (SEA) fait un peu penser au tir à la corde. Chacun tire la couverture à lui, dans le but de faire tomber l’autre.
Qui est le meilleur ?
Qui est le plus efficace ?
Qui est le plus rapide ?
On a parfois tendance à croire que SEO et SEA s’opposent diamétralement. Mais ne dit-on pas parfois que les opposés s’attirent ?
Si ça te tente d’en savoir plus sur la différence entre SEO et SEA, cet article est pour toi. C’est parti !
Tout comme les Capulet et les Montaigu, SEO et SEA ne semblent pas s’entendre. Comment le pourraient-ils, en étant aussi différents ?
Mais avant de nous lancer dans la version romancée des règles de visibilité, un petit point essentiel : qu’est-ce que le SEO ? Et qu’est-ce que le SEA ?
En anglais, SEO veut dire Search Engine Optimization. Mais comme on aime bien ne pas faire comme les autres, on a traduit ça par « référencement naturel ».
Le SEO, c’est l’ensemble des règles visant à améliorer la visibilité d’un site. Jusque là, tout va bien.
Sauf que toutes ces règles sont en réalité une exploitation des préférences des moteurs de recherche. En gros :
Schéma classique de récompense. C’est ce qui correspond au SEO.
Ce dernier se fonde sur 3 piliers :
Le SEO, c’est donc un travail en amont, qui a des effets sur la durée. Et qui est gratuit (enfin pas vraiment, mais on y reviendra).
À l’exact opposé, se trouve le SEA : Search Engine Advertising ou référencement payant. De manière générale, l’objectif est le même que le SEO : la visibilité.
Mais les manières de l’atteindre sont différentes. Au lieu de respecter les préférences des algorithmes, le SEA prend un raccourci. Il graisse la patte des moteurs de recherche, mais de manière totalement légale.
Autrement dit, le SEA prône l’achat d’espaces publicitaires, de mots clés et autres, pour apparaître dans les premiers résultats.
Par exemple, avec Google Adwords : un site achète un mot-clé. En fonction du budget alloué et de la population qu’il veut toucher, il ressortira en première position à chaque fois qu’un internaute tapera ce mot clé dans la barre de recherche.
Autant te dire que niveau visibilité, c’est top. Apparaître en première position dans les SERPs, y a que ça de vrai ! Mais comme on n’est pas tous milliardaires, c’est une solution qui peut vite coûter cher. Surtout que plus les mots clés sont demandés, plus ils coûtent cher (le prix est fixé selon un système d’enchères, en quelque sorte).
Cette méthode est donc efficace, mais sur le court terme. Parce qu’une fois que ta campagne Adwords est finie, hop hop hop. Tu retournes bien gentiment avec les autres résultats de recherche, à la 6e page. Fini la gloire, retour au vestiaire.
De prime abord, la différence se limite à ça : le SEO c’est gratuit et sur le long terme. Le SEA c’est payant et sur le court terme. Mais tu imagines bien que ce n’est pas aussi simple.
Tout d’abord, le SEO n’est pas vraiment gratuit-gratuit. Parce que mettre en place les préférences des algorithmes, ça prend du temps. Et si tu ne t’y connais pas en SEO, tu dois soit te former, soit te faire accompagner par un professionnel. Donc que ce soit en temps ou en argent, tu dois raquer.
« Les effets se font ressentir sur le long terme », oui et non. Parce qu’Internet évolue tout le temps. Donc un contenu parfaitement optimisé il y a 10 ans peut aujourd’hui se retrouver au bas de l’échelle. Il faut mettre en place une veille informatique pour connaître les dernières tendances. Et surtout, rester à l’affût d’éventuels dysfonctionnements sur ton site.
Ensuite, le SEA peut ne pas être aussi efficace que ce que l’on pense. Si tu cibles le mauvais mot clé par rapport aux intentions de recherche, autant te dire que tu n’obtiendras pas de trafic qualifié.
On se rend donc bien vite compte que cette rixe éternelle est basée sur des différences pas si marquantes que ça.
Alors au lieu de se demander « Quelle est la différence entre SEO et SEA ? », et si on ne se demandait pas plutôt si tout le monde pouvait travailler main dans la main ?
Eh bien figure-toi que si ! Aujourd’hui, les Capulet et les Montaigu sont de nouveaux potes. Ils marchent côte à côte, et se tiennent la porte mutuellement. Tout ça grâce au SEM, qui a vu le jour entre-temps : le Search Engine Marketing.
Issu d’une alliance parfaite entre SEA et SEO, il possède tous les avantages de l’un et de l’autre.
Le SEO est parfait pour une visibilité sur la durée, et pour générer un trafic régulier.
En complément, le SEA donne une visibilité percutante pour les lancements de produit ou les saisons hautes.
Donc quand l’un n’intervient pas, c’est l’autre qui prend la main. Une relation d’amour pure, où les compromis et le respect règnent : c’est pas beau ?
Maintenant que l’amour entre SEA et SEO est possible, c’est un tout nouveau champ des opportunités qui s’ouvre. Au lieu de faire un choix entre deux outils très efficaces à leur manière, prends les deux !
Il te suffit d’un accompagnement personnalisé par une consultante SEO (hello !) pour mettre au point une stratégie pleinement efficace pour ta marque. Oui, parce que ce que j’ai oublié de préciser, c’est que ce qui fonctionne pour toi ne fonctionnera pas forcément pour les autres. Et vice versa.
Il te faut donc un accompagnement sur-mesure. Et pour ça : je suis là ! (Et si tu veux une stratégie complète SEO + SEA je travaille avec des collègues de choc de l’équipe d’en face.)