Qui suis-je ?

Une hyper-active au service de votre passion

Commençons par ça : j’ai un peu un super pouvoir… enfin, c’est comme cela que j’essaye de le voir après tout. En réalité, avant 2018, je n’avais même pas conscience que je le détenais.

J’ai découvert le TDAH après mes 30 ans. Pour les non-initiés, il s’agit du trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (pour moi, c’est avec 😅).

Naissance d'une tornade créative

Avant ça, et depuis toute petite, je luttais sans cesse contre moi-même pour être plus conforme aux normes : lisser mon comportement, doucher mon enthousiasme, me faire violence pour participer aux interactions sociales même si certaines me rendaient malade, etc.

Autant vous dire que ça n’a pas toujours été une partie de plaisir, mais après tout il n’existait pour moi aucune grille de lecture de moi-même à part : « rentre dans cette case, fais un effort ».

J’avoue que je ne comprenais pas bien pourquoi mes émotions me semblaient si violentes, pourquoi je ne pouvais m’empêcher d’intervenir face à une injustice, aussi petite soit-elle (et autant vous dire que ça m’a créé quelques soucis…).

J’ai grandi, poursuivi des études. D’ailleurs, mon TDAH ne m’a jamais empêché de suivre et de réussir ma scolarité : mon envie d’apprendre et ma curiosité sont tellement fortes que je bascule instantanément dans le mode « hyper focus ».

À la découverte de moi-même

Après mes études, j’ai enseigné pendant près de 8 ans. Mon caractère passionné, ma débauche d’énergie et mon perfectionnisme m’ont fait me jeter à corps perdu dans ce métier. L’envie d’en faire toujours plus, d’aider tous les élèves et la passion de l’enseignement ont été à la fois mes plus grandes forces, mais aussi mes plus grandes fragilités. Impossible de s’arrêter. Impossible de se raisonner et d’aller se coucher. Impossible de mettre en position off ce cerveau qui tourne à 1 000 à l’heure dans toutes les directions.

Même face aux drames de la vie, je n’arrivais pas à prendre le pas de recul nécessaire à ma survie.
Et puis, j’aime ça enseigner ! J’adore transmettre, échanger et apprendre des gens que je côtoie.

Bref, à un moment donné, la roche se fissure. Et les belles carapaces personnelles et professionnelles que je m’étais construites ont fini par ne plus suffire. Ce n’est pas encore à ce moment-là que j’ai rencontré mon TDAH. Pas encore.

J’ai déjà fait la connaissance du burn-out (et il est vachement moins cool comme pouvoir celui-ci !)

Le SEO comme renouveau

Épuisement, remise en question, point sur ma vie… choisir pour survivre.

Fraichement équipée de mes nouvelles connaissances sur moi-même, ces grilles de lecture que sont pour moi la découverte de mon TDAH et de mon multipotentiel (l’une des cases des « atypiques ») j’ai dû faire des choix.

Continuer à enseigner, la passion avant la santé ? Me détruire à petit feu dans un système qui ne me correspond plus ? Utiliser les énergies restantes pour préparer mon avenir en dehors de l’éducation nationale ? Laisser derrière moi mes diplômes, concours et années d’enseignement ?

Autant vous dire que les questions se sont bousculées dans ma tête pendant de longs mois avant que je ne prenne la décision qui s’imposait finalement comme une évidence : me reconvertir, poser une brique après l’autre pour ne pas me sentir écraser sous l’énormité d’une reconversion, d’un changement de vie.

De multiples discussions avec moi-même et avec mes proches, des heures de recherches, des pages de brouillons et réflexions couchées sur papier…

Ce sera la rédaction web : achat d’une formation en ligne (estampillée SEO, mais pour moi trop léger), demande de temps partiel, d’autorisation de cumul d’activité (les joies administratives qui me font tant flipper) !

Puis les premiers clients

La confiance en soi et le rythme à trouver. Et la joie d’avancer. Les peurs, les difficultés, mille raisons d’arrêter : l’ancienne vie qui s’agite de se sentir abandonnée. Je tiens bon. Moralement, je flanche parfois, mais je continue les petits pas, les petites briques posées pour avancer.

Une nouvelle formation, Matthieu Verne et le référencement naturel (SEO) comme déclic : je suis une stratège, mon cerveau est fait pour analyser, partir dans toutes les directions et synthétiser.

Les partenaires de confiance, les missions-passion et les échanges de qualité : la machine est lancée.

Je collabore, je dis « nous » face à leur projet, nous fêtons les réussites, les « un an », le trafic qui a triplé, les formations qui se vendent, les positionnements qui s’affinent, la confiance qui se restaure et la joie, ensemble, de construire et d’avancer.

Et c’est finalement
ça aujourd’hui que je fais

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